Je sais, une vue du ciel ca aurait ete un peu plus sympa...mais on fait avec ce qu on a.

en l occurence, j avais sous mes pieds un immeuble ( un peu delabre) de 10 etages.

On ne vois pas toute la ville, vue qu elle est quand meme assez grande, mais vous pouvez vous extasier devant le quartier  "Worli". on notera les contrastes entre les grandes tours recentes, design, bien entretenu, et les buildings a moitie demoli ou en reconstruction (partielle...)

4eme photo: Bombay de nuit, sur les bord de plage

allez hop!

deuxième session: en asie cette fois ci

Première étape: BOMBAY

J espere juste que cette partie du blog ne sera pas trop redondante avec celui de Nico (notre renard prefere)

Aujourd’hui, priorité à l'actualité je vais vous parler de ce petit pays, de ce confettis d’Afrique qu'est le Burundi.

Pour vous donner une idée, le Burundi c'est un petit état, deux fois moins grand que Rhone-Alpes, coincé entre l'immense République Démocratique du Congo, le Ruanda et la Tanzanie. Ancienne colonie belge, séparé du Ruanda sous l'occupation allemande, les ethnies sont principalement les hutus, les tutsis et les twas. On y parle kirundi, un peu swahili et un peu français, bien que cette dernière soit aussi langue officielle. Administrativement découpé en province, commune et collines, le Burundi ne possède que 4 Aéroports dont un seul avec piste goudronné (l'aéroport "international" de Bujumbura, plus petit que celui d'Annecy) et aucunnes voies ferrées. Environ 6 enfants par femme et 46 ans d'espérance de vie...  A cela il faut encore rajouter 13 ans de guerre civile. Bref un pays pauvre avec de la brousse, la vraie.

La capitale est une ville sympa, avec de bons restos, de bons bars. En plus, c'est très propre. La raison est que, chaque samedi matin, les burundais doivent accomplir un service communautaire (mais la majorité préfère rester au lit…), c'est-à-dire qu'ils doivent nettoyer les rues et les caniveaux. On trouve même des panneaux "infrastructures entretenues, infrastructures durables"... Par contre la circulation est interdite en ville le samedi matin ce qui pose des problèmes pour aller au boulot mais bon, comme toujours en Afrique, on peut s'arranger avec les autorités. Le lac Tanganyka borde la ville et forme un bout de la frontière avec la RDC.

Lorsque l’on vers Kirundo, dans le Nord-Est du pays, entre Ngozi (troisième ville du pays) et Marembo. Une des premières choses qui m'a surpris est la densité de militaires sur le début de la route allant de Bujumbura à Ngozi, environ 2 tout les 200 mètres, et cela sur plusieurs kilomètres. En fait cette zone est encore aujourd'hui une zone d'affrontements occasionnels entre l'armée et le FLN, dernier groupe de rebelle à n'avoir pas signé les accords de réconciliation nationale en 2006. Apres une heure et demi de route, on arrive à Ngosi, ancienne capitale du pays et là la route goudronnée s'arrète. Il reste encore une heure et demi de piste pour rejoindre Kirundo. C'est à ce moment que j'ai réalisé qu'en dehors de la capitale, le Burundi peut se résumer à un pays de collines recouvertes de bananiers, caféiers et théiers.

 Bref j'entrais dans la brousse. Puis vient Kirundo, un petit village perdu dans les collines. Soyons honnête, c'est plein de charmes mais l'endroit respire la misère et la tristesse, relents des nombreux combats qu'a connu la région pendant ce que les burundais nomment « les événements » ou encore « la crise ». Les enfants de la campagne courent pieds nus dans les rues, habillés de haillons et demandent sans cesse de l'aide dès que vous vous arretez.

Urakoze cane Nadia, tuzosubira!

Ma guide et interprète dans les dédales de Kirundo, elle est aussi ma secrétaire.

Charmante.

La preuve en image!

Le petit Nigi, 5 ans, très joueur, a vite décidé de faire de mes genoux son fief qu'il garde jalousement. Et touts les assauts de sont petit frère n'y pourront rien changer.

Entre deux bouchées de bugari Nigi se désaltère à grande goulées de bière...(au goulot s'il vous plait)

Effrayant et amusant à la fois, ça mère ne voit pas cela d'un mauvais oeil.

Que faire, que faire?