Celui là, même s'il n'est pas de chez nous, je me dois de vous le 
montrer parce que d'un, c'est très rare d'en voir en Terre Adélie.
Et de deux, il est chouettos avec avec ses tâches bien jaunes et son 
long bec tout fin.
Bref je vous le donne en mille: c'est le manchot royal! oui monsieur, 
rien que ça!

Il vous faut tout de même savoir que normalement son lieu d'habitat se 
trouve dans les îles sub-antarctiques qui se trouvent à environ 4000km 
de notre bout de cailloux. 

Les petit teigneux de l'archipel!
c'est incroyable qu'une race aussi nombreuse et vivant dans un 
environnement aussi hostile soit si peu encline à l'entre-aide...
on les voit à longueur de journée se courir après, se chiper leurs 
petits cailloux (utilisés pour faire les nids), se donner des coups 
d'ailerons.
les plus hargneux vont même jusqu'à vous poursuivre et grognant.

Le plus grand de tous les oiseaux de l'archipel (de la taille d'un 
albatros) est également un avaleur de manchot!
Malheureusement il se fait assez rare puisque nous n'avons recensé cette 
année qu'une douzaine de couple.
Ils sont donc très protégés.

On peut les observer en ce moment, planant au dessus de la manchotière à 
la recherche d'un poussin à l'écart du groupe.

Sur la quatrième photo on peut voir Sophie et Françoise, nos deux 
ornithos, entrain de baguer un jeune poussin.
C'est à cette unique occasion (marquage des nouveaux nés) que l'on peut 
réellement approcher cette espèce d'aussi près.
L'opération n'a lieu qu'une fois tous les ans.

L'un de mes piafs préféré en Terre Adélie!
Il est tout petit et son vol est rapide. Quelque part cela me fait penser à l'hirondelle le jour et à la chauve-souri la nuit.
Tout comme le damier, on ne le voit que l'été.
C'est un oiseau qui donne du file à retordre aux zoziologues puisqu'étant minuscule (de la taille d'un moineau) son nid est difficile à repérer dans les amas de cailloux.

Vu que je manque un peu d'inspiration pour cette partie du blog (ce qui peu paraitre paradoxal vu l'environnement auquel j'ai droit) j'ai décidé de vous coller un sujet simple mais néanmoins intéressant: la faune de l'antarctique, ou tout du moins de la pointe géologie, l'archipel dans lequel nous sommes exilés.

En voici donc le premier représentant: le Damier du cap.
Je n'ai pas voulu vous mettre tout de suite un article sur les manchots (pas pingouins!!!!) mais vous y aurez droit plus tard si vous êtes ...mettez ce que vous voudrez à la place des points de suspension.
bref, le damier qui tire son nom, vous l'aurez deviné, des différentes tâches qui marquent son plumage.
Comme la plupart des oiseaux qui vivent dans les environs, il ne s'arrête ici que pour nicher pendant l'été austral.
Et comme tous les piafs présent, ils sont étudiés par nos ornithologues qui viennent les titiller pendant qu'ils font la sieste pénard.
Tous les ans un suivit de la population est effectué afin de connaitre l'évolution de l'espèce dans le temps.
Pour ne pas dépareiller des autres oiseaux du coin, le damier du cap possède la faculté de vous recracher son repas à la figure si vous le chatouiller un peu trop.
Et puis il ne faut pas oublier que c'est tout de même nous qui sommes chez eux et pas l'inverse, donc ils ont bien le droit de se défendre un brin.
Mais je vous assure que le mélange huile-de-reste-de-poisson/ crevettes, vous n'avez pas envie de le gardez longtemps sur vous.
Plutôt efficace comme répulsif!